17 décembre 2015 | Lereca
Ces situations sont souvent associées à des perturbations de la vigilance, des problèmes digestifs, des prises de poids, des troubles du sommeil….
Les rythmes biologiques sont perturbés et les systèmes circadiens (alternance jour/nuit) soumis aux impératifs de la vie professionnelle mais aussi aux activités sociales.
Les études montrent par exemple que la prise de poids est plus importante chez les travailleurs de nuit en raison de grignotages plus fréquents, d’une absence des trois repas habituels et d’une alimentation plus abondante en graisses et en sucres.
Chez les personnes qui travaillent la nuit, une inversion des rythmes veille sommeil entrainent une perturbation chronique des rythmes naturels car le corps est au repos quand il devrait être en vigilance et inversement.
Le décalage horaire, les changements d’heures, les anesthésies, les prises de certains médicaments, sont aussi une source transitoire de désynchronisation pour l’organisme et peuvent impacter directement sur la qualité du sommeil. Du reste, nombreux sont ceux qui connaissent le « syndrome saisonnier » qui débute à l’automne pour finir au printemps avec une perte de la qualité du sommeil, une humeur morose, des envies de grignoter…manque de lumière !
Aujourd’hui,la prolifération massive des écrans de toute sorte abondent aussi vers des perturbations de nos horloges internes car ils sont souvent utilisés le soir et perturbent la sécrétion naturelle de notre hormone du sommeil : la mélatonine. Cette hormone est sécrétée la nuit par notre organisme via l’épiphyse ou glande pinéale. L’obscurité est une condition impérative à une bonne sécrétion de mélatonine !
L’âge interfère aussi avec la synthèse de la mélatonine. Cette hormone est un marqueur du vieillissement puisqu’elle est synthétisée de manière plus importante chez les jeunes que chez les personnes âgées. Elle commence à diminuer dès 40 ans. C’est un des marqueurs de notre vieillissement. Ceci explique la moindre qualité du sommeil en avançant en âge.
Le contenu de notre assiette intervient aussi sur nos horloges biologiques. La mélatonine se synthétise via la sérotonine et le tryptophane, un acide aminé apporté par l’alimentation et en particulier par les protéines.
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Horloges biologiques ? Quels impacts sur notre sommeil ?
Thème : Sommeil de qualitéEn temps normal, notre horloge biologique est réglée par l'alternance jour/nuit et préside les rythmes sommeil/veille, notre température corporelle, la sécrétion d'hormones comme la mélatonine, le cortisol, les hormones sexuelles, thyroïdiennes ...
Tous ces rythmes sont interdépendants et une désynchronisation de nos horloges biologiques peut entrainer une véritable "pagaille" sur notre qualité de vie.
Causes possibles de désynchronisation de nos horloges biologiques :
Environ un cinquième de la population active travaille en horaires décalés ou de nuit.Ces situations sont souvent associées à des perturbations de la vigilance, des problèmes digestifs, des prises de poids, des troubles du sommeil….
Les rythmes biologiques sont perturbés et les systèmes circadiens (alternance jour/nuit) soumis aux impératifs de la vie professionnelle mais aussi aux activités sociales.
Les études montrent par exemple que la prise de poids est plus importante chez les travailleurs de nuit en raison de grignotages plus fréquents, d’une absence des trois repas habituels et d’une alimentation plus abondante en graisses et en sucres.
Chez les personnes qui travaillent la nuit, une inversion des rythmes veille sommeil entrainent une perturbation chronique des rythmes naturels car le corps est au repos quand il devrait être en vigilance et inversement.
Le décalage horaire, les changements d’heures, les anesthésies, les prises de certains médicaments, sont aussi une source transitoire de désynchronisation pour l’organisme et peuvent impacter directement sur la qualité du sommeil. Du reste, nombreux sont ceux qui connaissent le « syndrome saisonnier » qui débute à l’automne pour finir au printemps avec une perte de la qualité du sommeil, une humeur morose, des envies de grignoter…manque de lumière !
Aujourd’hui,la prolifération massive des écrans de toute sorte abondent aussi vers des perturbations de nos horloges internes car ils sont souvent utilisés le soir et perturbent la sécrétion naturelle de notre hormone du sommeil : la mélatonine. Cette hormone est sécrétée la nuit par notre organisme via l’épiphyse ou glande pinéale. L’obscurité est une condition impérative à une bonne sécrétion de mélatonine !
L’âge interfère aussi avec la synthèse de la mélatonine. Cette hormone est un marqueur du vieillissement puisqu’elle est synthétisée de manière plus importante chez les jeunes que chez les personnes âgées. Elle commence à diminuer dès 40 ans. C’est un des marqueurs de notre vieillissement. Ceci explique la moindre qualité du sommeil en avançant en âge.
Le contenu de notre assiette intervient aussi sur nos horloges biologiques. La mélatonine se synthétise via la sérotonine et le tryptophane, un acide aminé apporté par l’alimentation et en particulier par les protéines.
Comment favoriser le sommeil ?
Pour toutes ces raisons, il est important d’adopter des rythmes les plus réguliers possibles :- Respecter autant que possible les 3 repas quotidiens,
- Avoir une alimentation variée et équilibrée
- Eviter le grignotage,
- Se coucher à heures régulières,
- Diminuer les sources lumineuses au moment de se coucher et éviter télévision et ordinateur dans la chambre !
- Eviter de faire du sport avant de se coucher…
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