Rencontre entre Patricia PAISANT, PDG de LERECA, et Morgan ORHOND, coach sportif
Thème : Sportif, besoins spécifiquesPatricia PAISANT:
Bonjour Morgan Orhond, pouvez-vous me parler de votre parcours ?
Morgan Orhond :
Bonjour, très jeune, je suis parti en centre de formation Volley Ball dans un club professionnel de Haute Marne. J'y ai appris les rudiments du milieu professionnel. Animé par la fougue de ma jeunesse je me pensais invincible! 1er Match professionnel à 16 ans et intégration complète à l'équipe, avec pour conséquence, l'arrêt de mes études.
Ensuite, un petit tour de France des clubs, émaillé de blessures diverses et variées: entorses multiples, ligaments croisés 2 fois la même saison et pour terminer une blessure à l'épaule! Ces incidents auront pour conséquence l'arrêt de ma carrière. J'ai effectué ensuite, un parcours d'entraineur et de manager.
Patricia PAISANT:
Avez-vous des regrets sur votre parcours ?
Morgan Orhond :
Bien sûr, quand je vois aujourd'hui l'évolution de la prise en charge des blessures dans les clubs, je ne peux avoir que des regrets!
Aujourd'hui un suivi médical est indispensable pour les sportifs, il est souvent mis en place. Mais à mon sens, on peut encore aller plus loin.En tant que pratiquant, j'ai pu vivre, une fin de carrière, liée à des blessures mal gérées. L'alimentation des sportifs, n'est pas toujours adaptée et ce par manque d'information, dommage, Non?! D'ailleurs, j'aimerais votre avis sur le sujet?
Patricia PAISANT:
Bien évidemment, le sport entraine une augmentation des besoins énergétiques, mais l'augmentation du métabolisme de base, liée à la pratique sportive, aboutie également à une surconsommation des minéraux et des vitamines, d'où l'importance de l'alimentation et aussi de la complémentation. On ne peut pas faire l'un sans l'autre!
Patricia PAISANT:
Morgan, que faite vous exactement maintenant ?
Morgan Orhond :
Et bien justement je me sers de mon parcours pour travailler avec les clubs de sports et les sportifs afin de les aider à mieux gérer santé et mental, mais sans négliger l'aspect nutritionnel.
Ma rencontre avec le Laboratoire Lereca et son expertise des compléments alimentaires dédiés à l'équilibre acide base, a ajouté un maillon essentiel à mon activité, le travail du «terrain global» du sportif. C'est pour cela que je vous ai demandé de m'accompagner sur cette thématique.
Patricia PAISANT:
Morgan, Pourquoi vous intéresser vous à l'équilibre acide-base et à la prévention santé chez les sportifs?
Morgan Orhond :
Tout est parti d'un état des lieux et du parcours que je viens de vous expliquer !
Je n'étais pas satisfait de constater l'ignorance de cette prise en charge dans les clubs. Les sportifs sont souvent livrés à eux même sur ce domaine, et notre expertise commune va les aider à en prendre conscience. Patricia, vous qui êtes une experte en micronutrition, ne pensez-vous pas que cela peut faire la différence sur l'activité sportive?
Patricia PAISANT:
Oui, une différence majeure! La pratique sportive est une contrainte physique et nutritionnelle importante pour l'organisme. Ces situations sont d'ailleurs bien connues des professionnels de santé et des coachs, en milieu sportif. Les subcarences, et les déficits en micronutriments et macronutriments engagent la performance, la récupération mais aussi accentue la fréquence et la sévérité des blessures. L'importance de l'équilibre acide base est primordiale et pourtant rarement évaluée. LERECA, spécialiste de l'équilibre acide-base, suit aujourd'hui un grand nombre d'athlètes afin de leur apporter des solutions efficaces dans la bonne pratique de leur activité.
Morgan Orhond :
Pourriez-vous me donner quelques exemples de déficits pouvant engager la récupération?
Patricia PAISANT:
Le Fer est un déficit fréquent chez les sportifs de haut niveau. Largement documentée, l'anémie touche tous les athlètes ayant une dépense énergétique majeure mais aussi ceux exerçant une discipline de longue durée: la course à pied en étant un exemple frappant. Dans cette discipline, le déficit en ferritine est quasi systématique. Ces pertes de fer sans diminution d'hémoglobine sont liées à l'hémolyse mécanique des globules rouges, aux micro- hémorragies digestives (fréquentes en course à pieds 10 à 80% selon les études), à la sudation, à l'insuffisance d'apport et d'absorption.
Chez les femmes ce déficit est encore plus marqué! Le déficit en fer est important chez les sportives. Il serait essentiellement lié aux pertes menstruelles. Selon des études, Il toucherait 20 à 47% des femmes présentant une ferritine inférieure à 12 µg/l contre 2 à 13% des hommes.
Chez la sportive, il est donc important d'anticiper et de prévenir l'anémie. L'alimentation doit être adaptée à l'entrainement. Parfois, une supplémentation en fer, à faible dose et de façon discontinue peut être adaptée.
Morgan Orhond :
Est-ce que l'alimentation peut être suffisante?
Patricia PAISANT:
Chez la femme sportive et du fait du mode alimentaire sélectif, les apports alimentaires en fer sont souvent insuffisants.
Les femmes anémiées souffrent d'une carence en fer totale, une carence en fer disponible et une carence en apport énergétique. L'objectif sera d'éviter l'épuisement des stocks de fer et d'anticiper une anémie. Une supplémentation adaptée peut s'avérer utile car les déficits entrainent une limitation de l'effort et de la performance, mais aussi une baisse importante de l'immunité.
Morgan Orhond :
Un autre problème rencontré chez le sportif est la gestion du poids, peut-on y remédier?
Patricia PAISANT:
Dans beaucoup de sports (combats, athlétisme…) les athlètes concourent en catégorie inférieure à celle de leur poids de forme afin d'augmenter leurs performances.
Néanmoins cette perte pondérale ne doit pas se faire au détriment de l'endurance et de la récupération. Ces mesures restrictives, peuvent être une source de subcarences en micronutriments, mais aussi à des troubles digestifs liés à la fois au stress et à l'alimentation inadaptée. Ces phénomènes peuvent desservir l'athlète dans sa résistance à la pratique mais aussi dans son immunité.
De même, l'arrêt du sport, entraine une reprise rapide du poids qui est souvent mal vécue. La règle d'or est donc l'équilibre et la variété afin que l'alimentation puisse apporter les nutriments indispensables à la pratique sportive, mais aussi à l'équilibre pondéral. Des complémentations adaptées peuvent aussi être mises en place.
Morgan Orhond :
J'ai noté que vous pouviez intervenir dans d'autre domaines pour les sportifs, pourriez-vous me préciser lesquels?
Patricia PAISANT:
Oui, effectivement! Le stress et sa bonne gestion est un domaine que nous pouvons aborder avec le sportif. Cela passe bien évidemment par un équilibre alimentaire mais aussi d'autres prises en charges plus complexes, neuromédiateurs, fonctions intestinales…
La récupération, est notre domaine de prédilection. C'est un point essentiel, à aborder au regard, des cadences imposées aux sportifs aujourd'hui. Nous savons chez LERECA, et c'est notre spécialité, travailler sur les déchets métaboliques qui entravent la bonne récupération.
Nos 12 ans d'expertises, et les nombreux professionnels de santé, médecins, ostéopathes, pharmaciens…avec qui nous travaillons sont de nombreux relais pour le suivi des sportifs.
Morgan Orhond :
Qui n'a pas été bloqué par une défaillance: blessures, crampes, hypoglycémie…
Il faut se poser les bonnes questions! Tous ces phénomènes ont une origine commune: la nutrition et la bonne prise en charge.
Je vous remercie, Patricia Paisant de m'avoir accordé de votre temps!
Patricia PAISANT:
Les idées reçues ont la vie dure dans le milieu sportif, LERECA, spécialisé dans la micronutrition acide base depuis 2006 apportera de véritables solutions à tous ceux qui souhaitent performer longtemps et sans se blesser!
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