Intestin un rôle clé dans le surpoids et l'obésité
Thème : Poids naturellement, minceur, rétentionPersonne obese et microbiote : De plus en plus de travaux convergent vers un lien étroit entre l'obésité et la flore intestinale maintenant appelée microbiote. De plus, on associe à l'intestin certains troubles métaboliques comme le diabète de type 2 mais aussi la maladie du foie gras ou stéatose hépatique.
Et si tout se passait dans nos intestins ?
L'obésité et le surpoids sont des fléaux qui impactent de plein fouet, les pays industrialisés et touchent près de 2 milliards d'individus à travers le monde. Les plus jeunes sont des victimes de ce fléau et les enfants ne sont plus épargnés. Ils subissent cette épidémie et sont aujourd'hui aussi touchés par des maladies comme le diabète de type 2,et ce de plus en plus jeune. On le sait, l'obésité et le surpoids, sont des facteurs de risques cardio vasculaires, de diabète, d'hypertension, de troubles ostéo articulaires et musculaires, de terrains inflammatoires...
Pourquoi grossit on ?
Le surpoids est lié à un ensemble de facteurs : augmentation des apports énergétiques par rapport aux dépenses de l'organisme, génétique, épigénétique, qualité de l'alimentation et choix des aliments, industrialisation des aliments...mais aussi des facteurs digestifs et notamment la qualité de la flore intestinale.
Il a été montré que la flore des individus en surpoids et les personnes obeses, n’hébergent pas les mêmes espèces bactériennes en quantité mais aussi en qualité. Cela est également le cas chez le diabétique et non diabétique, dont la qualité du microbiote est différente.
Les mécanismes d'actions de la flore ne sont pas totalement élucidés mais des pistes en faveur d'une meilleure absorption des monosaccharides par le microbiote et aussi une d'une meilleure transformation des acides gras en triglycérides sont avancées. Par ailleurs, la flore quand elle est équilibrée serait en meilleure capacité de réguler le stockage des graisses.
Personne obèse, diabète de type
Un des points communs du surpoids et du diabète de type 2 est également l'inflammation de bas grade. Terrain inflammatoire, favorable à une moindre résistance de l'organisme au niveau immunitaire, et à l'emballement des pathologies dites "dégénératives".
Là aussi, la qualité de la flore bactérienne intestinale serait impliquée. Le microbiote régulerait l'inflammation et sa bonne qualité serait essentielle à limiter les inflammations de bas grades.
Des travaux ont permis de démontré des différences sur les marqueurs inflammatoires entre des individus dont la flore intestinale est équilibrée et celles des sujets dont la flore est perturbée. Ces travaux ont également permis d'établir des différences notables dans la composition du microbiote, selon le poids. Selon l'équipe de Jeffrey Gordon. ley et coll., il y aurait une diminution des bacteroidetes et une augmentation des firmicutes et d'Archae méthanogenes chez les sujets obèses par rapports à des sujets de poids normal. Puis d'autres travaux sont venus cartographier les bactéries qui auraient un rôle sur la perte de poids : L. Plantarum ou L. caséi. ou encore Akkermansia muciniphila, Rhamnosus...Actuellement, de nombreuses recherches sont faites pour établir des rôles précis des espèces bactériennes de nos intestins.
Vers une meilleure diversité de la flore :
Ce qui peut aujourd'hui ressortir des différentes études de recherche, est que l'on tend vers une meilleure diversité du microbiote pour réguler le poids mais aussi lutter contre l'inflammation de bas grade, qui majore les risques pour la santé. Pour cela, la diversité de l'alimentation est essentielle. Les fibres alimentaires sont nécessaires à la bonne qualité de la flore. Un bon équilibre acido basique est à retrouver ; Cet équilibre respecte idéalement les apports en végétaux dans les rations alimentaires et permet de maintenir le milieu biologique nécessaire au bon fonctionnement des intestins. Les aliments à index glycémiques faibles sont à privilégier.
Des formules agissant sur la flore et aidant le retour à l'équilibre digestif par leur composition en bactéries choisies pour leur rôle sur ce terrain sont à privilégier : SYMFLORUS
NB/ La période de forte épidémie démontre tous les jours que le surpoids reste un facteur de fragilité immunitaire. Nous rappelons que l'intestin est une barrière immunitaire essentielle et que sa flore doit être à l'équilibre. Des recherches actuelles sur la plus forte susceptibilité des personnes en surpoids soulignent l'inflammation de bas grade, présente chez ces sujets à risque. Une mesure à prendre en compte dans la prévention.
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